Christianisme

Le christianisme sert à désigner une religion à la fois fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth et qui se réclame monothéiste.



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Définitions :

  • Le christianisme ou religion du Christ, apparu en Judée, fut assez répandu légèrement partout pendant un certain temps, mais il ne faut rien... (source : theadamantine.free)
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Le christianisme sert à désigner une religion à la fois fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth et qui se réclame monothéiste. Il regroupe entre 2, 1 milliards[1] et 2, 243 milliards[2] de croyants dans près de 33 000 confessions différentes [3]. Les premières de ces confessions sont apparues au sein du judaïsme après la crucifixion de Jésus de Nazareth par les autorités romaines de la province de Judée au Ier siècle[4]

Les croyants du christianisme sont nommés «chrétiens.» Les Actes des Apôtres, un ouvrage du Nouveau Testament, indiquent que le nom de «chrétien», signifiant «appartenant au Christ» ou «partisan du Christ», fut donné aux disciples de Jésus de Nazareth à Antioche au milieu du Ier siècle[5]. La référence la plus ancienne réputée pour le terme christianisme se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du Ier siècle[6].

Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et hormis quelques minorités qu'il est le fils de Dieu et de nature divine. Les chrétiens les plus nombreux, les catholiques et les orthodoxes des 7 conciles, prennent énormément en considération l'interprétation patristique des textes scripturaires. C'est pourquoi la Bible chrétienne adjoint à l'Ancien Testament, le Nouveau Testament qui comporte la totalité des écrits relatifs à la vie de Jésus.

Le christianisme partage ses origines et de nombreux textes avec le judaïsme, en particulier la Bible hébraïque, connue par les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament ou de Premier Testament[7]. Comme le judaïsme et l'islam, le christianisme est classé parmi les religions abrahamiques[8], [9].

Le christianisme est la religion la plus commune dans le monde[10] et a profondément marqué et influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire tandis qu'il était originellement reconnu comme étant une secte juive parmi d'autres. Elle est présente sur l'ensemble des continents et surtout en Europe, en Amérique, en Afrique subsaharienne et en Océanie.

Doctrines

Les croyances et pratiques chrétiennes se sont énormément diversifiées au fil des siècles et autour du monde. Par conséquent, il n'y a pas de définition synthétique de la foi chrétienne et de ses doctrines. Cependant, il existe certains éléments d'homogénéité tels que la croyance centrale en Jésus-Christ.

Le Christ

Le nom de Jésus-Christ a été donné par les chrétiens à Jésus de Nazareth qui est reconnu comme étant le Messie prophétisé dans l'Ancien Testament. Le terme de «Christ» vient du grec Χριστός, l'équivalent du terme sémitique Messie (de l'hébreu ???????? - mashia'h), littéralement «celui qui est oint», et de lui découle l'appellation «Jésus-Christ».

Jésus-Christ est la figure centrale des croyances du christianisme. Plusieurs divergences existent dans les interprétations de ses enseignements, mais sa vie et sa mort sont prises en exemple par l'ensemble des chrétiens. Le fondement de la religion chrétienne est la foi en la résurrection de Jésus-Christ, quoique l'ensemble des chrétiens n'accordent pas la même signification au terme résurrection. En effet, la définition grecque de la résurrection est plutôt de se relever des morts que de revenir à la vie.

La profession de foi

Le kerygme, la profession de foi principale des chrétiens contenue dans l'Épitre de saint Paul aux Corinthiens, stipule que, si Jésus-Christ n'est pas ressuscité, la foi chrétienne est vide[11]. Deux autres professions de foi sont venues préciser la foi chrétienne, le Symbole des Apôtres et le Symbole de Nicée-Constantinople (ou credo). Cependant, l'ensemble des chrétiens n'accordent pas une valeur à ces deux derniers. Ces professions de foi sont divisées en quatre parties. La première confirme la doctrine monothéiste du christianisme en stipulant qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui est aussi le créateur. La seconde partie décrit que Jésus-Christ est le Fils Unique de Dieu et qu'il a souffert, est mort et est ressuscité avant de monter au ciel pour juger les vivants et les morts. L'expression de fils relève de la continuité de la tradition biblique, mais les chrétiens proclament que c'est Dieu qui se révèle de façon unique en son fils Jésus-Christ. Les catholiques insistent davantage sur la filiation biologique dans la doctrine de la virginité perpétuelle. La troisième partie des professions de foi dit que l'Esprit Saint intercède pour les hommes et , finalement, la quatrième partie décrit que Jésus-Christ a institué une Église sur Terre.

La Trinité

La Trinité découle directement de ces professions de foi. La Trinité est le fait que le Dieu unique se révèle en trois «personnes», le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Le terme de personne a donné lieu à de nombreuses interprétations et saint Augustin précise que ce terme, humain, ne définit qu'imparfaitement la Trinité. La triple invocation du baptême, «au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit»[12] fut conceptualisée sous forme du dogme de la Trinité lors des grands Conciles du IVe siècle. Les exégètes[Qui ?] soulignent qu'il s'agit d'une formule baptismale en usage dès le IIe siècle. Les interprétations de la Trinité sont différentes selon les chrétiens qui se revendiquent des Églises des deux conciles, des Églises des trois conciles ou des Églises des sept conciles. Qui plus est , certains chrétiens tels que les unitaristes, certains groupes adventistes et les Témoins de Jéhovah n'admettent pas le dogme de la Trinité. Ces derniers sont nommés antitrinitaires.

Article détaillé : Christologie.

Historicité

L'étude historique des fondements du christianisme, la vie de Jésus de Nazareth, est ardue parce que le Nouveau Testament qui relate sa vie a été rédigé par des croyants plus soucieux de retranscrire leur expérience spirituelle que de relater les faits historiques. Une étude historique scientifique demande de comparer ces textes à d'autres récits relatant les mêmes faits. Cependant, en dehors des évangiles du Nouveau Testament, les sources écrites précises traitant de la vie de Jésus sont particulièrement rares. Il y a certains textes peu complets qui ne font pas partie de la Bible qui relatent la présence de Jésus et des controverses qu'il a génèrées au sein du peuple juif. Ajouté à l'absence de preuves archéologiques de l'existence de Jésus, cette incertitude de la véracité historique des textes bibliques a poussé certains auteurs du tournant du XIXe siècle et du début du XXe siècle à faire l'hypothèse de l'inexistence de Jésus. Depuis les années 1930, cette hypothèse est abandonnée par les chercheurs.

Les modifications volontaires ou involontaires aux textes dues aux traductions sont reconnues mineures mis à part les ajouts de gloses. Dans le cas du Premier Testament, un exemple de cette fiabilité dans la traduction est le manuscrit d'Isaïe qui a été retrouvé à Qumrân près de la mer Morte et dont la retranscription ultérieure était particulièrement fidèle.

L'Ancien et le Nouveau Testament

La Bible.


Aux Écritures issues du judaïsme, qui correspondent à ce que les chrétiens nomment l'Ancien Testament, la tradition des premiers siècles du christianisme a adjoint le Nouveau Testament. On emploie fréquemment l'appellation «Premier» Testament au lieu d'Ancien, pour signifier que le Nouveau Testament ne vient pas remplacer l'«Ancien» mais l'accomplir. L'Ancien et le Nouveau Testament sont réunis dans la Bible chrétienne.

Le Nouveau Testament se compose de quatre évangiles (selon Matthieu, Marc, Luc et Jean), des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'Apocalypse (aussi nommé Révélation). On considère que la rédaction de ces textes couvre de la seconde moitié du Ier siècle jusqu'au début du IIe siècle. Cependant, les manuscrits les plus anciens en notre possession remontent au IVe siècle de notre ère. Cependant, on dispose de fragments d'évangiles antérieurs (Magadalen, 1er siècle, Rylands 457 : 2ème siècle). Ces quatre livres présentent entre autres une exhortation à l'amour du prochain. Cet amour peut s'exprimer de diverses manières : le pardon[13], la charité[14], la miséricorde[15], le désintéressement[16].

On nomme «évangiles synoptiques» les évangiles de Matthieu, Marc et Luc, qui sont fabriqués sur le même plan. L'évangile de Jean est , par contre, nettement différent.

Les épîtres de Paul de Tarse (ou saint Paul) semblent être les plus anciennes (on date la première d'entre elles, la 1re épître aux corinthiens de l'année 40 à peu près, surtout le chapitre 15 qui rappelle le dogme central de la foi, le Kérygme)  ; cette antériorité donne à Paul une place spécifique dans le christianisme, certains le considérant comme le véritable fondateur de la religion.

L'évangile de Marc est le plus souvent reconnu comme celui qui a été rédigé en premier (vers les années 65-70 ?), et formerait une des sources ayant servi à rédiger les deux autres synoptiques. Viendraient ensuite les autres évangiles (Matthieu et Luc, dans leur rédaction définitive vers l'an 70, mais il existe de nombreux documents antérieurs), Jean après 90. Les évangiles ont été rédigés sur la base de traditions et de documents plus anciens. Leur rédaction est contemporaine de la disparition des témoins directs de la vie de Jésus, et manifeste la volonté de conserver la majeure partie de la prédication du Christ.

Les Actes des Apôtres sont la seconde partie de l'évangile de Luc. L'Épître aux Hébreux semble être le texte le plus récent.

Le canon ainsi constitué (ensemble des textes reconnus officiellement) écarte les textes dits apocryphes. L'existence des évangiles apocryphes révèle que le Nouveau Testament, tel que nous le connaissons actuellement, est le fruit d'un choix parmi une multiplicité de documents témoignant de la vie et de la prédication de Jésus, mais aussi de la vie de l'Église primitive. Ce choix a été effectué dès le IVe siècle, au concile de Nicée, on nomme ce corpus canon des Écritures, selon ce qui a paru alors vraisemblable, de l'ancienneté de la tradition à laquelle ces textes étaient rattachés. Le Nouveau Testament, comme ensemble de la Bible, est par conséquent un témoignage de la foi de ces communautés avant d'être un récit historique[17].

Article détaillé : Canon (Bible) .

L'Église et le baptême

Depuis Jésus, Dieu veut[18] créer une Église, non limitée aux seuls Juifs. Selon la Bible, tandis que Jésus est Le Fils de Dieu, les autres hommes le sont par adoption. (note : d'autre passages mentionnent Jésus comme «Fils de l'Homme», soit la réalité que l'homme est censé incarner durant sa vie).


C'est la foi en Jésus-Christ et l'acceptation de l'œuvre de rédemption qu'il a accomplie qui définit cette famille, et non la pratique de la loi mosaïque ou des doctrines religieuses : «un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu» proclame l'Épître aux Éphésiens (Ep 4, 5). On devient chrétien par le sacrement du baptême[19], qu'on ne reçoit qu'une seule fois même si on change d'Église (mais ce point de vue n'est pas partagé par tous : le baptême représentant, alors, la confession publique de la conversion).

Histoire du christianisme

Critique de la religion, le mouvement des Lumières reprochait, entre autres, au christianisme d'avoir eu une histoire sanglante de l'Antiquité à son époque[20].

Une religion issue du judaïsme

D'après les évangiles, Jésus «n'est pas venu abolir la Loi, mais accomplir». Sa perspective est par conséquent celle d'un accomplissement de la foi juive, dans une interprétation spécifique à Jésus lui-même, et non la création d'une nouvelle religion : Jésus, les apôtres, Marie la mère de Jésus, tout le groupe primitif était juif. Cette perspective se retrouve dans de nombreuses phrases de Jésus rapportées par les évangiles ; ainsi, les consignes données aux disciples de s'adresser «aux brebis perdues d'Israël» (Matth. 10 :6), et non aux païens.

Le christianisme a repris, de façon plus ou moindre selon ses courants, plusieurs éléments présents dans le judaïsme de la période suivant la destruction du second Temple, tels que :

Pour certains chrétiens, la ligne de partage entre les chrétiens et les juifs passe par la reconnaissance ou non du Messie en la personne de Jésus. Cette divergence de vue trouve son origine dans des interprétations différentes de divers passages de l'Ancien Testament ou Tanakh. D'un point de vue juif par contre, le christianisme s'écarte du judaïsme - il ne «l'accomplit» par conséquent pas - en rejetant à la fois le «joug du royaume des cieux» (transcendance absolue) et le «joug de la Torah et des mitsvot». Marcion au IIème siècle conteste aussi la filiation judaïsme-christianisme et souligne l'origine autonome du christianisme vis-à-vis du judaïsme, il fut qualifié d'hérétique par l'Eglise.

Christianisme primitif

Article détaillé : Origines du christianisme.

Le christianisme s'est développé à partir du Ier siècle dans le contexte des communautés juives du Moyen-Orient et surtout les communautés juives hellénisées. Le nom «christianisme» vient du mot grec Christos, qui traduit l'hébreu Messie («celui qui a reçu l'onction»). Ce mot, initialement appliqué à différents personnages de la Bible (prophètes et rois), sert à désigner dans le judaïsme tardif un personnage qui viendra à la fin des temps restaurer la royauté de Dieu en Israël. Il est , depuis, quasi-exclusivement réservé à Jésus.

Jésus est la figure fondatrice du christianisme, sans cependant en être le fondateur au sens historique : le débat est toujours ouvert sur le fondateur du christianisme «Paul ou Jésus», d'un point de vue théologique ; mais en particulier, d'un point de vue historique, le christianisme ne naît pas du vivant de Jésus. Deux écoles se partagent chacune un consensus : le christianisme naît avec l'introduction de la Birkat-ha-Minim dans la Amida (bénédiction 12). Pour d'autres, le christianisme débute avec le tournant du IIe siècle : établissement d'un canon du Nouveau Testament, pères apologètes, début d'une théologie chrétienne (rencontre entre le mythe chrétien et la philosophie grecque) [21].

A l'exemple de la diversité régnant dans le judaïsme (saducéens, pharisiens, esséniens, baptistes... ), le paléochristianisme recouvre différentes communautés comme, par exemple : 1. la communauté (postpascale) judéo-chretienne de Jérusalem autour de Jacques, frère de Jésus, appartenant au judaïsme mais reconnaissant le messianisme de Jésus et vivant dans l'attente du Royaume de Dieu ; 2. la communauté galiléenne regroupée autour d'une interprétation prépascale et sapientale de la vie de Jésus, certainement à l'origine de la source Q commune aux évangiles de Luc et de Matthieu ; 3. la communauté helléno-chrétienne autour des figures emblématiques des sept préposés au service de table et d'entretien des veuves, et d'Étienne, à l'origine probable de l'évangile de Matthieu ; 4. la communauté apocalyptique qui sera à l'origine, certainement en recueillant des éléments esséniens après la chute du Temple, de l'évangile de Jean ; 5. la communauté paulinienne qui permettra dans le sillage des hellénistes, l'ouverture aux gentils (surtout après la rupture entre Paul et l'église de Jérusalem en 48/49), et un début de divergence théologique (centralité et prééminence de la Croix sur la Loi, et de la Foi sur les Œuvres). Ces communautés paléo-chrétiennes (car toujours incluses dans le judaïsme) vont progressivement soit presque disparaître comme les judéo-chrétiens, soit diverger du judaïsme à la faveur d'interprétation différentes des Écritures, de l'intégration de nouvelles traditions orales puis textuelles (paléo-évangiles, épîtres), de facteurs historiques (soulèvements de 66-70 puis de 135), changement de langue (de l'araméen/hébreu au grec/latin), de centre démographique (de la Palestine vers la totalité de l'Empire romain), des relations politiques avec Rome pour rester religio licita...., et des relations conflictuelles avec le judaïsme rabbinique qui prolonge le pharisianisme après la chute du Temple (70).

La divergence d'avec le judaïsme s'accélèrera au tournant du premier siècle.

Son expansion

Graffiti antichrétien du IIe siècle représentant un âne crucifié. Le commentaire Alexamenos respecte dieu suggère que ce dessin raille un soldat converti.

«Nous ne sommes que d'hier et nous avons déjà conquis la terre» dit le philosophe Tertullien au IIe siècle. Les chrétiens, en premier lieu petite minorité de disciples de Jésus mais aussi les apôtres, se répandirent en particulier à l'ouest de l´Empire romain en occident, en s'appuyant sur les communautés juives préexistantes de l'Empire.

Par la suite un problème se pose : doit-on convertir les non-juifs ? En effet, le judaïsme est une religion qui se transmet fréquemment par le sang, et dans la mesure où Jésus, selon la Bible, ne s'adresse qu'aux juifs, les disciples ne savent pas s'il faut aller vers les autres. Cependant, Paul de Tarse décide d'ouvrir la nouvelle religion aux autres : à la gentilité.

Ils disent alors propager la Bonne Nouvelle (la résurrection de Jésus). Au Ier siècle, les chrétiens sont particulièrement peu nombreux en Occident. Ils grossissent la communauté d'Alexandrie déjà importante, puis traduisent la Bible en plusieurs langues (grec et latin) afin d'assurer la communauté chrétienne. Alors ils s'installent de l'Afrique du nord à l'Espagne[22] et en Gaule.

Dans l'Empire romain, les autorités ne font pas une différence particulièrement nette entre juifs et chrétiens, ces derniers n'étant perçus que comme une secte juive.

La conversion de Constantin et la christianisation de l'Empire romain : avec l'édit de Milan en 313, les persécutions contre les chrétiens s´arrêtèrent. Vers la fin du IVe siècle, le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain, remplaçant ainsi le culte romain antique et retournant la persécution. Cette date marque symboliquement le début de la chrétienté : période de l'histoire de l'Europe où le christianisme est l'unique religion admise étant donné qu'il persécute les autres (depuis Justinien), et en premier lieu ses propres dissidents puis le judaïsme[23].

Cette victoire sur le paganisme antique s'accompagna d'une réinterprétation de la philosophie, surtout celle de Platon, dans le sens de la nouvelle religion, et de l'utilisation de nombreux motifs mythiques du monde ancien pour l'inculturation du christianisme dans le respect de la tradition apostolique.

Expansion mondiale du christianisme

Christianisme dans le Monde.

À partir de la découverte de l'Amérique par les Européens en 1492, l'expansion du christianisme a été parallèle à l'expansion coloniale. L'activité de mission a fréquemment été reconnue par les puissances coloniales comme un instrument permettant d'introduire les intérêts occidentaux, ou alors de légitimer des interventions politiques ou militaires. Mais cette cohabitation n'alla pas sans heurts, l'Église heurtant directement de front les intérêts coloniaux lorsqu'elle affirme que la dignité de l'Homme doit être défendue (comme dans la célèbre controverse de Valladolid). En Martinique, les âmes pieuses durent se battre pour obtenir que les secours de la religion soient apportés aux esclaves.

Les rites indiens ou africains ne furent plus officiellement tolérés, mais le candomblé et nombre de cultes vaudous témoignent d'un syncrétisme et de la perduration des cultes africains ou amérindiens. Particulièrement, les christologies afro-américaines témoignent que ces cultes n'ont jamais disparu. Actuellement la religion chrétienne est la religion la plus commune dans le monde.


Recul dans les pays occidentaux

Depuis une cinquantaine d'années, de nombreuses études statistiques ont démontré un recul progressif du christianisme dans les pays occidentaux. La croyance active dans les préceptes et rites du christianisme s'est beaucoup effondrée, et le nombre de pratiquants et la fréquentation des lieux de cultes a décru de manière conséquente. Ce recul est cependant moins net dans ce qu'on peut appeler la croyance passive : de nombreuses personnes se déclarant toujours chrétiennes par tradition familiale.

Ce qui progresse le plus, c'est probablement l'indifférence religieuse. On peut noter aussi les phénomènes des religions concurrentes, des croyances nostalgiques du paganisme, de l'athéisme, ou alors de l'antithéisme militant, qui peuvent en outre contribuer à expliquer ce phénomène.

Les scandales de certains prêtres pédophiles, l'Histoire quelquefois sanglante associée à certaines Églises (intolérance à l'égard des polythéistes durant l'Antiquité romaine, inquisition, conversions forcées des autochtones en Amérique latine), les décisions des papes à caractère quelquefois jugé trop conservateur du christianisme, peuvent aussi jouer en sa défaveur. Le christianisme, s'il n'est plus dominant dans certains pays occidentaux, demeure cependant une référence éthique et culturelle. Les épiscopats nationaux sont fréquemment consultés par les gouvernants avant le vote de lois qui engagent le sens et la valeur de la vie humaine (débat sur l'euthanasie, bioéthique... ). D'antiques critiques, chez certains intellectuels, reviennent au goût du jour, à l'instar du Contre les chrétiens du philosophe Celse et des écrits de l'empereur romain Julien.

Les Églises

Article détaillé : Branches du christianisme.

Il existe trois grands groupes d'Églises : les catholiques, les orthodoxes et les protestantes. Le mot «chrétien» n'est pas le mot utilisé généralement par le Nouveau Testament pour désigner les disciples de Jésus. Ceux-ci se nomment, ou sont nommés, la «Voie», «l'Église», «les Églises» ou les «Nazaréens» (du nom de Nazareth, la ville d'origine de Jésus). Le livre des Actes des Apôtres nous apprend que c'est à Antioche, par conséquent dans une ville de langue grecque, qu'on donna pour la première fois aux disciples le nom de «chrétiens». Probablement ce nom n'a-t-il servi à l'origine que pour désigner ceux des disciples de Jésus qui étaient de langue grecque («chrétien» veut dire «disciple du christos», terme grec équivalent à messie).

Dans le premier siècle du christianisme, la prédication de Jésus a été reçue de manière sensiblement différente selon les cultures et les communautés. Un écho de ces différences se perçoit dans les textes du Nouveau Testament et la diversité de leurs présentations de cette prédication. Les divergences sont plus importantes toujours lorsque on prend en considération l'abondante littérature dite apocryphe, dans laquelle se reflètent les convictions d'Églises dont on a actuellement perdu le souvenir.

Ces différences de compréhension de la prédication et de la personne de Jésus ont été à l'origine de conflits internes au christianisme ainsi qu'à la création de nombreuses hérésies, chaque Église locale considérant comme hérétiques les traditions et les dogmes retenus par les autres mais qu'elle rejetait.

La obligation de s'entendre sur un langage commun sur Dieu et sur Jésus est par conséquent apparue particulièrement tôt, d'où la pratique des lettres de communion, lettres délivrées par une Église pour s'assurer qu'un de ses membres en voyage est bien dans la communion de toute l'Église.

Le dialogue entre chrétiens et juifs

Le premier schisme chrétien est en un sens la séparation avec le judaïsme, au concile de Jérusalem, vers l'an 50[24].

Dans la perspective catholique depuis Vatican II, qui s'appuie sur la littérature néotestamentaire (par exemple l'Épître aux Romains), la première Alliance reste valable.

Cette attitude est celle de la majorité des Églises issues de la Réforme. Certaines appellations protestantes, parmi les plus essentielistes envisagent toujours l'obligation de convertir les juifs.

Les Églises préchalcédoniennes

Avec la paix constantinienne et l'accès au culte chrétien parmi les cultes reconnus de l'Empire, le pouvoir politique a pris l'initiative de réunir des assemblées d'évêques (conciles) pour régler les différends. Quand la majorité des évêques s'accordait sur un point, les évêques minoritaires ne choisissaient pas nécessairement d'adopter la formulation retenue. C'est ainsi que sont nées, après le Concile de Chalcédoine (451) (voir l'article christologie), les Églises dites pré-chalcédoniennes ou monophysites, dont les Chaldéens, les Syro-Malabars de l'Inde et les Nestoriens.

La séparation de l'Orient et de l'Occident

La chute de l'Empire romain d'Occident, puis la conquête progressive de la partie orientale de l'Empire par les musulmans, ont eu pour résultat de diviser les deux parties du bassin méditerranéen. On retient fréquemment la date de 1054 comme celle de la séparation des Églises ; la réalité a été plus nuancée, l'excommunication réciproque lancée alors par le pape de Rome et le patriarche de Constantinople s'inscrivant dans une longue suite de conflits. La rupture a en fait été consommée au XIIIe siècle quand les Croisés latins ont pillé Constantinople et déposé le patriarche lors de la Quatrième croisade. Une tentative d'union au Concile de Florence au XVe siècle n'a pas eu de résultat. L'occupation de Constantinople par les Turcs a aggravé le fossé culturel qui s'était installé entre les Églises, catholiques d'un côté, orthodoxes de l'autre.

La différence entre catholiques et orthodoxes concerne en particulier l'organisation de l'Église, les orthodoxes ne reconnaissant pas l'autorité du pape sur la totalité de l'Église.

Les Églises issues de la Réforme

Le courant protestant a son origine dans la Réforme instaurée par Martin Luther au début du XVIe siècle. Martin Luther était un moine révolté par les abus de l'Église catholique et proposant une réinterprétation de la foi chrétienne. Ce courant a donné naissance à de nombreuses Églises : voir le schéma des branches du christianisme proposé en complément de ce chapitre.

Les Églises nées au XIXe siècle

Les Églises chrétiennes nées au XIXe siècle ne participent pas toutes au Conseil œcuménique des Églises. Elles sont répertoriées ci-dessous au chapitre Tableaux récapitulatifs.

Les Églises nées au XXe siècle

Les Églises chrétiennes nées au XXe siècle ne participent pas toutes au Conseil œcuménique des Églises. Elles sont répertoriées ci-dessous au chapitre Tableaux récapitulatifs.

Le dialogue œcuménique

Article détaillé : œcuménisme.

La version unioniste de l'œcuménisme est la volonté de bâtir une Église unique. Ce fut un temps la pensée de l'archevêque luthérien d'Uppsala Nathan Söderblom[25], prix Nobel de la Paix en 1929. Mais ce fut en premier lieu l'obligation d'une meilleure coopération entre les sociétés bibliques protestantes qui amena, à la fin du XIXe siècle, les premières tentatives de dialogue inter-confessionnel. En 1948, ces dialogues ont donné naissance au Conseil œcuménique des Églises (CŒ).

Dès 1927[26], plusieurs Églises orthodoxes ont participé au travail œcuménique de la conférence mondiale Foi et Constitution. Elles ont rejoint en 1961 le CŒ.

Avec le Concile de Vatican II, en 1962, l'Église catholique s'est engagée dans le dialogue œcuménique. Elle n'est pas membre du CŒ pour des raisons doctrinales (par exemple, depuis la déclaration Dominus Jesus l'Église catholique ne parle plus d'«Églises» pour les protestants mais parle de «communautés ecclésiales») et de volonté de primauté [27]. Cela ne l'empêche pas de participer à divers travaux de dialogue œcuménique[28], bien que depuis l'élection de Benoît XVI, elle se situe dans la perspective de Mortalium Animos, encyclique de 1928.

Le christianisme face aux questions sociétales

Retour sur l'Histoire

Depuis le commencement du christianisme, le message biblique et les évangiles surtout ont inspiré une attitude aux chrétiens face à leur prochain : amour, charité.

Au Moyen Âge et au cours de la période moderne, la charité s'exerçait dans le cadre d'ordres religieux. Ainsi les soins de santé étaient prodigués dans des hospices créés par des ordres religieux. De même l'éducation était donnée dans le cadre d'établissements tenus exclusivement par des religieux. La religion imprégnait une grande partie de la vie sociale. D'autre part, compte tenu de la population mondiale à cette époque, et des moyens techniques dont les hommes disposaient, les activités de l'humanité ne pouvaient pas avoir d'impact significatif sur l'environnement.

Un tournant particulièrement important a commencé à se manifester au XVIIe siècle avec la naissance de la science moderne, née avec Galilée. Pour la première fois, la science apparaissait comme capable d'expliquer des phénomènes que la religion ne savait pas appréhender par elle-même. La condamnation de Galilée, qui nous est apparue rétrospectivement bien malencontreuse[29], a génèré une réaction des scientifiques, entre autres de Descartes[30]. Au siècle des Lumières, la majorité des philosophes ont critiqué la religion chrétienne, et ce phénomène a trouvé son paroxysme dans la Révolution française, puis dans le développement d'idéologies athées (marxisme, positivisme, nihilisme, ... ) qui exaltaient fréquemment le rôle de la science et des techniques dans les progrès de l'humanité.

Au XIXe siècle, la Révolution industrielle, née des progrès scientifiques et techniques, a entraîné le développement d'un prolétariat ouvrier, et d'une certaine misère sociale dans les pays occidentaux.

Plus près de nous, à partir des années 1970, nous prenons conscience progressivement que les activités humaines, issues pour une grande part de la Révolution industrielle, ont un impact important sur l'environnement, ce que le philosophe Hans Jonas dénonçait dès la fin des années 1970[31].

Le caractère mondial de cette évolution a génèré une réaction de certains responsables de la société civile et de quelques dirigeants politiques, qui ont souhaité apporter une réponse structurée dans ce qu'on nomme désormais couramment le développement durable.

Ainsi, îl apparaît que la Révolution industrielle a des conséquences particulièrement importantes, tant sur le plan social que sur le plan environnemental.

La question sociale

Après la Révolution française, il est devenu plus complexe pour les chrétiens d'avoir une activité d'aide sociale dans un cadre purement professionnel, puisque les ordres religieux ne dispensaient plus de services en matière de santé, et nettement moins en matière d'enseignement.

La révolte des Canuts en 1831 fut l'un des premiers événements où se manifesta la misère ouvrière. Un certain Frédéric Ozanam en fut si bouleversé qu'il fonda la société Saint Vincent de Paul pour l'aide aux pauvres. Ce fut le début de l'action du catholicisme social, qui aboutit en 1891 à l'encyclique Rerum Novarum de Léon XIII, qui reconnaît les droits des ouvriers et cautionne solennellement le développement d'un mouvement social. Les premiers syndicats furent des syndicats chrétiens.

Depuis cette époque, en ce qui concerne le catholicisme, les papes ont régulièrement mis à jour la doctrine sociale de l'Église. Celle-ci comprend un ensemble de principes et de valeurs qui doivent dicter l'action des catholiques en matière sociale. L'action sociale des chrétiens peut actuellement intervenir en France dans le cadre du bénévolat dans des associations.

Article détaillé : Doctrine sociale de l'Église.

La question environnementale

Dans les milieux écologistes, on entend fréquemment dire que la responsabilité morale du saccage de la planète est imputable à la mentalité judéo-chrétienne. Cette accusation est née dans les pays anglosaxons et a connu une de ses premières expressions dans un article publié en 1967 dans la revue Science par le professeur Lynn White Jr, universitaire américain spécialiste d'histoire médiévale. Cet auteur soutenait que la Bible enseigne dans les premiers chapitres de la Genèse, une domination inconditionnée de l'homme sur la nature[32] :

«Puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur l'ensemble des reptiles qui rampent sur la terre.

Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.

Dieu les bénit, et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre[33]

— Genèse 1, 26-28

Jean Bastaire soutient que cette accusation est complètement injustifiée, à la lumière de toute la tradition chrétienne[34]. Le passage suivant de la Genèse est interprété[35] comme conseillant à l'homme de ne pas abuser de la nature comme maître absolu :

«Yahweh Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder.» (Gn 2, 15)

La commission sociale des évêques de France a fait en 2000 une mise au point :

«Dans un passé récent, les verbes «soumettre» et «dominer» ont été interprétés, dans certaines théologies du travail dans un sens trop dominateur, comme si l'homme était démiurge et jouissait de l'ensemble des pouvoirs[36]
«Ainsi, l'Homme n'est pas le maître absolu de la création. S'il a le droit d'en user, il n'a pas celui d'en abuser. Il doit en être l'intendant et le gestionnaire responsable. C'est une gérance qui lui est confiée afin qu'il la fasse fructifier et la rende habitable pour tous[37]

Jean Bastaire attribue lui la responsabilité de cette mauvaise interprétation du passage de la Genèse à Descartes[38], quand ce dernier déclare :

«Car elles m'ont fait voir qu'il est envisageable de parvenir à des connoissances qui soient fort utiles à la vie ; et qu'au lieu de cette philosophie spéculative (la scolastique) qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de l'ensemble des autres corps qui nous environnent, aussi nettement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à l'ensemble des usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature[39]

Il ne s'agit par conséquent pas pour l'homme d'être maître et possesseur de la nature, mais d'en être un intendant responsable.

Les chrétiens prennent conscience depuis les années 1970 de la gravité de la crise écologique, et nomment au respect de l'environnement.

Tableaux récapitulatifs

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. (en) Estimations du nombre d'adhérents des croyances principales
  2. www. gordonconwell. edu
  3. Les religions dans le monde : que disent les chiffres ? Mensuel n°198 Sciences Humaines, Novembre 2008.
  4. < (en) /religion/religions/christianity/ Religion & Ethics - Christianity sur BBC
  5. Ac 11;26
  6. Lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens, note 14, dans Les Pères Apostoliques, Coll. Foi Vivante, Cerf, 1998 p.  174.
  7. Ac 3;1 ; Ac 5;27 – 42 ; Ac 21;18 – 26 ; Ac 24;5; Ac 24;14 ; Ac 28;22 ; ;16;&version=50; Rm 1;16 ; Tacite, Annales xv 44 ; Flavius Josèphe Antiquités xviii 3
  8. J. Z. Smith 98, p.  276
  9. Anidjar 2001, p.  3
  10. (en) World Factbook de la CIA, 2009, les chrétiens représentent 33, 2 % des 6, 79 milliards d'individus que compte alors la planète, soit 2, 25 milliards personnes.
  11. «Si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi», Première épître aux Corinthiens, 15;14
  12. fin de l'Évangile de Matthieu
  13. Voir la 7e ligne du Notre Père : «Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés» (version œcuménique)  ; «comme nous remettons à nos débiteurs» (version de l'Église orthodoxe).
  14. 1 Co 13.
  15. Mt 5, 7.
  16. 1 Th 2, 5. Voir aussi le Notre Père, «ne nous soumets pas à la tentation».
  17. Seules les Églises les plus traditionalistes conçoivent le NT comme un récit historique
  18. Cette affirmation doctrinale n'est pas partagée par l'ensemble des chrétiens. Particulièrement, les catholiques pensent que Dieu a fondé l'Église catholique, avec institutions tandis que les autres chrétiens mettent l'accent sur le caractère «assemblée»
  19. Nombre de chrétiens anabaptistes considèrent que leurs enfants sont chrétiens avant d'avoir été baptisés, car ce courant théologique considère que ce n'est pas le rite qui fait le chrétien mais le genre de vie.
  20. Thomas W. Gæhtgens, L'art et les normes sociales au XVIIIe siècle, MSH, 2001, 543 p. (ISBN 2735109178) , p.  356 
  21. Voir Le Judéo-christianisme dans tous ses états Actes du colloque de Jérusalem, 6-10 juillet 1998, ouvrage collectif publié au CERF; voir the ways that never parted colloque Oxford Princeton 2002. De même Dan Jaffé dans Le judaïsme et l'avènement du christianisme, orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature talmudique Ier et IIe siècles, CERF, montre que l'introduction de la Birkhat Ha Minim n'est pas déterminant
  22. Les rois vandales prendront des décrets pour interdire aux Vandales chrétiens les cérémonies communes avec les juifs.
  23. La conversion de Constantin et la christianisation de l'Empire romain
  24. D'un point de vue historique, christianisme et judaïsme ne se séparent pas en 50 mais à des dates variables selon les régions ; pour certaines, ils prient toujours ensemble au VIe siècle.
  25. Nathan Söderblom - Biography
  26. Concrètement des discussions sont engagées depuis le congrès des Sociétés Bibliques, le colloque de Chicago en 1893 qui crée le Parlement International des religions, à Chicago, organisé par un chrétien unitarien, Jenkin Lloyd Jones, et Swami Vivekananda
  27. quoiqu'elle prétende que c'est aussi une question de taille : elle représenterait à elle seule plus de fidèles que l'ensemble des autres membres du CŒ, tandis qu'elle n'aurait comme les autres églises, qu'une seule voix.
  28. mais sanctionne ou inquiète toujours ses théologiens dès qu'ils élaborent dans une théologie pluraliste : Hans Küng, Yves Congar o. p., Jacques Dupuis s. j., Claude Geffré o. p.
  29. Voir l'article repentance de l'Église
  30. Voir l'article révolution copernicienne sur le développement de ce changement de paradigme
  31. Le principe responsabilité, 1979
  32. Hélène et Jean Bastaire, Pour une écologie chrétienne, page 15
  33. La Bible, traductions de Louis Segond, John Nelson Darby, Chanoine Crampon 1910 - 1872 - 1923
  34. Hélène et Jean Bastaire, Pour une écologie chrétienne
  35. Encyclique Caritas in Veritate, n° 48
  36. Le respect de la création, § 11
  37. Le respect de la création, § 12
  38. Conférence Christianisme et environnement à la Maison des Polytechniciens. 13 juin 2007
  39. Discours de la méthode, sixième partie

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