Vaudou
Le vaudou est une religion venant de l'ancien royaume du Dahomey. Il est toujours beaucoup répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.
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- Statuette Vaudou Mami Wata - Ewe - Benin - Culte Vaudou. La mouche a beau voler, elle ne deviendra jamais un oiseau.... (source : arts-primitifs)
Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est une religion venant de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours beaucoup répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.
À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Caraïbes et en Amérique. On le retrouve par conséquent sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane en particulier. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.
Origine
Le vaudou est né de la rencontre des cultes respectant les traditions des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les Yoruba... ) peuples qui forment un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria... ).
Vaudou (que on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant «dieu». Le vaudou sert à désigner par conséquent la totalité des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais également la totalité des procédures permettant d'entrer en relation avec ce dernier. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.
Le Voodoo peut être décrit comme une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale et des rites.
Le mot "voodoo" vient du mot originaire d'Afrique de l'Ouest "Vodun" qui veut dire "esprit".
Le Voodoo est une religion dont les origines sont clairement identifiées comme chamaniques.
Le culte Voodoo compte à peu près 50 million de pratiquants dans le monde et ce culte, qui naquit dans l'Afrique de l'ouest est vieux d'environ 10 000 ans.
Avec les déportations de populations noires comme esclaves, la culture voodoo caractérisée par des sacrifices d'animaux, les morts vivants et la pratique de sorcellerie et sorts sur des poupées à épingles, s'est étendue à l'Amérique ainsi qu'aux iles des Caraïbes et surtout Haiti.
La pratique de leur religion et culture était interdite par les colons et passible de mort ou d'emprisonnement et se pratiquait en secret. Cependant, pour continuer d'exister, le Voodoo a intégré les rites et conceptions catholiques, le rendant ainsi acceptable.
Ainsi est alors né le "Voodoo chrétien".
Dans les années 1950, le Vatican a fait la paix avec le culte Voodoo. Les percussions et mélodies Voodoo sont mêmes intégrées dans les cérémonies et messes dans les églises catholiques.
Le panthéon Vaudou en Afrique
Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature, comme dans le chamanisme. Les vaudou (loa, lwa) et leurs relations renvoient aux puissances naturelles que sont la foudre, la mer, la maladie, etc.
Mais le culte vaudou s'intéresse aussi à d'autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les monstres (et autres animaux).
Les dieux (ou vaudous)
Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour «Dieu est grand» ; akpé na mawu pour «merci à Dieu» ; mawuena (m) pour «don de Dieu» et qui correspond au prénom Dieudonné). Mawu n'ayant pas de forme, il n'est par conséquent jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.
Mawu (Qui représente Dieu avec une majuscule) est incréé et créateur de l'ensemble des autres Vaudous (dieux sans majuscule). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. «Mawu» ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par «ce que nul ne peut atteindre» ou encore «l'inaccessible» Ce n'est par conséquent pas une «personne»mais une entité. Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers l'ensemble des créatures.
Remarquons que certains chrétiens (Ewés et Fons) nomment Dieu Mawu. Les premiers missionnaires chrétiens sont sûrement à l'origine de la traduction du nom du Dieu chrétien par Mawu, pour favoriser les conversions vers la religion chrétienne. Cet exemple de récupération n'est pas unique dans l'histoire des religions.
Le panthéon vaudou est fait d'une grande variété de Lwas, qui sont des esprits, ou si on peut dire, des dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même participer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus fréquemment dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de "rituel animiste" que plusieurs appliquent au vaudou.
Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et d'une façon plus générale de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, mais aussi le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la complexe fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.
Dans le Vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu principal en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture[1].
Autres divinités
Mami Wata est aussi nommée Yemendja dans la tradition du vaudou Haïtien, un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des eaux, déesse crainte des pêcheurs, elle symbolise autant la mer nourricière que l'océan destructeur. Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est particulièrement présent sur la côte atlantique du Togo (ainsi qu'au Nigéria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville) où elle symbolise la puissance suprême, de même que la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti. Mami Wata est fréquemment représentée en peinture où elle figure sous les traits d'une sirène ou d'une belle jeune femme brandissant des serpents.
Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais comme on le croit quelquefois. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, «Amuiê» veut dire serrer»Ata» veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la Déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter : «Mamui Ata» ce qui veut dire : "je serre les jambes" pour garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on appela la Déesse "Amuia Ata" et avec les déformations phonétiques successives le nom «Mamui Ata» est devenu "Mami Wata".
Dan : pour les Fon, Dan sert à désigner le serpent, surtout le python, un animal sacré qu'on ne doit pas tuer. Dan a assisté à la création et supporte l'univers. Son culte est en particulier répandu à Ouidah et dans sa région, où on trouve de nombreuses maisons aux serpents.
Culte et pratiques vaudou en Afrique
Le Vaudou vient d'Afrique mais ce n'est pas l'endroit où le vaudou est le plus pratiqué. On pratique aussi le vaudou en haiti au brésil etc.
L'inspiration vaudou
La religion Vaudou a longtemps été réprimée et diabolisée. Les clichés, lieux communs et fantasmes véhiculés par le passé sont toujours perceptibles. Ainsi, quand on dit s'inspirer du Vaudou, on retrouve fréquemment satanisme, cannibalisme, sorcellerie et envoûtements, destructions... L'objet représentant le mieux cette vision du vaudou est la poupée vaudou, instrument magique de torture.
La liste ci-dessous est à l'image populaire du Vaudou : un mélange de préjugés et d'inspirations plus réalistes.
Cinéma
Le vaudou a inspiré la plupart de films. Par exemple :
- White Zombie, 1932, de Victor Halperin, avec Bela Lugosi — le tout premier film consacré aux zombies.
- Vaudou (I walked with a zombie), 1943, de Jacques Tourneur — le classique du genre.
- The Divine Horsemen (The Living Gods Of Haiti), 1953, de Maya Deren.
- L'Emprise des ténèbres, 1987, de Wes Craven.
- Angel Heart, 1987, d'Alan Parker, avec Mickey Rourke, Robert De Niro et Lisa Bonet — localisé à la Nouvelle-Orléans, où les pratiques du vaudou se sont effectivement exportées.
- Welling wall 3, 2000, de UNCorporated — film d'art (rencontre entre vaudou et pratique d'installation).
- La Porte des secrets, 2005, d'Iain Softley, avec Kate Hudson, Gena Rowlands, John Hurt.
- Miss Shumway jette un sort de Claire Deplœ selon le roman de James Hadley Chase
- Jeu d'enfant, de Tom Holland, 1988, avec Brad Dourif.
- Des hommes et des dieux, de Anne Lescot et Laurence Magloire, 2002.
- Minuit dans le jardin du bien et du mal avec Kevin Spacey, Jude Law, Irma P. Hall
- Vivre et laisser mourir avec Roger Moore et Jane Seymour
- Rencontre avec Jœ Black avec Brad Pitt, Anthony Hopkins, Claire Forlani
- La princesse et la grenouille
Voir aussi : une Liste de films de Zombies
Littérature
- Henry S. Whitehead, Zombie, Les Lèvres, des nouvelles fantastiques de possession vaudoue.
- William B. Seabrook, L'Île magique (1929), livre qui transmet les fantasmes liés au vaudou.
- Maryse Condé, Moi Tituba sorcière noire de Salem, Gallimard, 1982, raconte l'histoire d'une esclave noire des Antilles initiée à la magie, revendue et emmenée à Salem lors de la chasse aux sorcières.
- Jean Métellus, dont la majorité des recueils de poèmes sont fortement teintés de vaudou, comme par exemple : Les Dieux pèlerins, Janus, 2004, Hommes de pleins vent, Nouvelles du Sud, 1981, réédition en 1992 et Voyance, Hatier, 1984 et réédition, Voyance et autres poèmes, Janus 2005
- René Depestre, Hadriana dans tous mes rêves, Gallimard, 1988.
- Patricia Geary, Drôles de jouets, Denoël, coll. Présences du fantastique.
- Tim Powers, Sur des mers plus ignorées, 1987.
- William Gibson, auteur de science-fiction/cyberpunk, incorpore des références aux lwas Vaudou-Ougou Feray, Legba- dans son roman Comte Zéro.
- Dean Koontz, Le Rideau de ténèbres (policier épouvante vaudou)
- Laurell K. Hamilton, Le cadavre rieur dans lequel la señora est une grande prêtresse vaudou.
- Dany Laferrière, Pays sans Chapeau, Éditions Le Serpent à Plumes, 1997.
- Laurence Lefebvre, "Habanera, Editions Ex Æquo 2009. Ce roman aborde différents aspects du culte vaudou dans l'océan Indien et surtout l'île de la Réunion, et contient une très belle description de cérémonie vaudou.
- Kathy Reichs, Les os du diable, Éditions Robert Laffont 2009 (Devil Bones) aborde différents aspects des cultes dits occultes, le plus fréquemment par ignorance.
Musique
- Deux titres du guitariste Jimi Hendrix publiés sur l'album Electric Ladyland sont inspirés par ce thème : Voodoo Chile, un long blues lent, et Voodoo Child (Slight Return) , qui deviendra après sa mort l'unique single no 1 de sa carrière.
- Voodoo est le titre du second morceau de l'album The Mob Rules (1981) de Black Sabbath, second album du groupe avec le chanteur Ronnie James Dio
- Le chanteur compositeur Moby étant grand fan de Jimi Hendrix reprit Voodoo Child comme pseudo.
- La chanteuse béninoise Angélique Kidjo rend hommage aux esprits dans sa chanson Yemanja (album Ayé, reprise dans Black Ivory Soul).
- Le groupe RAM reprend des images vaudoues.
- Le groupe Boukman Eksperyans est aussi particulièrement connu dans le domaine de la musique vaudou.
- Lys Gauty chanta l'entraînant Hot Voodoo, pour le film Blonde Vénus (1933). Les paroles sont spécifiquement fantaisistes.
- Le groupe de musique appelé Godsmack interprète une chanson appelé Voodoo.
- Le second album du chanteur-compositeur de nu-soul D'angelo se nomme Voodoo, décrivant ainsi l'étrangeté et le mysticisme de cet album.
- Le groupe Prodigy créa une chanson appelée Voodoo People, qui ensuite s'est faite remixer plusieurs fois.
- Les Rolling Stones ont sorti un album intitulé Voodoo Lounge.
- Le groupe Kenny Wayne Shepherd a rédigé un morceau nommé Deja Voodoo.
- Voodoo Ray de A Guy Called Gerald.
- Body count (groupe) sur leur 1er album a rédigé une chanson qui s'appelle Voodoo.
- La chanteuse canadienne Terez Montcalm a sorti en 2006 un album appelé Voodoo sur lequel elle interprète Voodoo Child (Slight Return) .
- Sur son deuxième album, Puta's Fever, la Mano Negra a composé un titre intitulé Voodoo
- Le Guitariste des Red Hot Chili Peppers, John Frusciante a rédigé une chanson intitulé "Ten to butter blood Voodoo" Dans son premier album solo "Niandra LaDes And Usually Just A T-Shirt".
- "Voodoo" est la première chanson de l'album éponyme de la chanteuse canadienne Alexz Johnson
Jeux vidéo
- Gabriel Knight : The Sins of the Fathers est un jeu d'aventure se déroulant à la Nouvelle-Orléans dont le thème principal est le vaudou.
- Dans Blood II : The Chosen la poupée vaudou est une arme. Elle blesse ou tue son utilisateur s'il ne vise pas correctement l'ennemi.
- La série Monkey Island contient fréquemment des thèmes vaudou.
- Shadowman est un jeu ou on incarne le légendaire guerrier vaudou gardien du masque des ombres capable de se déplacer du monde des vivants aux monde des morts en quête des âmes noires.
- Dans la série Warcraft le vaudou est la religion maléfique des trolls, pour continuer à rester indéau cours du prêtre des ombre doit rester sur la "ligne grise"
- Voodoo Vince
- La série des Crash Bandicoot comprend de nombreuses références à la culture vaudou.
- Dans Saints Row 2, le bras droit du gang ennemis des Sons of Samedi, Monsieur Sunshine, utilise une poupée vaudou comme arme.
- A partir de Clayfighter 63 1/3, on peu incarner "Houngan", un combattant chamane qui se sert d'un poulet plumé dans une main et d'un bâton magique de l'autre pour battre ses concurrents en pâte à modeler, il peut aussi voler et faire apparaitre des mains de zombies à l'autre bout de l'écran pour surprendre l'adversaire *[1].
Bibliographie
- Alfred Métraux, Le Vaudou haïtien, Gallimard, coll. «Bibliothèque des Sciences humaines», 1959 et coll. «Tel» (no 20), préface de Michel Leiris, 1977.
- Maya Deren, Divine Horsemen : The Living Gods of Haiti, Thames & Hudson, 1953.
- Pierre Fatumbi Verger, Dieux d'Afrique : Culte des Orishas et Vodouns à l'ancienne Côte des Esclaves en Afrique ainsi qu'à Bahia, , Revue Noire, 1954, rééd. 1995.
- Pierre Fatumbi Verger, Orisha, Métailié, 1982 : la référence sérieuse sur les cultes Yorouba et Fon en Afrique, Brésil et Haïti.
- Zora Neale Hurston, Tell My Horse : Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Harper, 1991.
- Karen McCarthy Brown, Mama Lola : A Voodoo Priestess in Brooklyn, University of California Press, 1991.
- Dany Bébel-Gisler, Cultures et pouvoir dans la Caraïbe : Langue créole, vaudou, sectes religieuses en Guadeloupe et en Haïti, L'Harmattan, 2000.
- Laënnec Hurbon, Dieu dans le vaudou haïtien, Maisonneuve et Larose, 2002.
- Elizabeth A. McAlister, Rara : Vodou, Power, and Performance in Haiti and Its Diaspora, University of California Press, 2002.
- Michel Le Bris (éd. ), Vaudou, Hoëbeke, 2003.
- Lydia Cabrera, La Forêt et les dieux : Religions afro-cubaines et médecine sacrée à Cuba, Jean-Michel Place, 2003.
- Wade Davis, Vaudou! (titre original :"The Serpent and the Rainbow") , Presses de la cité, 1987.
Notes et références
Liens externes
Sur les cultes en Afrique
- L'Animisme au Bénin
- Corps pour corps, corps à corps, article de Jacques Mercier sur la possession par les orishas
- Automatisme verbal et communication du savoir chez les Yoruba, article de Pierre Verger
Sur les cultes en Amérique
- Histoire du vaudou, dossier complet
- Sorcellerie et pouvoir en Haïti, article de Laënnec Hurbon
- Hounfor en ligne
- Etude sur le Vaudou - Heresie. com
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/04/2010.
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