Philosophie de la religion

La philosophie de la religion est l'étude rationnelle du sens et des justifications des propositions principales des religions, étude qui porte spécifiquement sur la nature et l'existence de Dieu, des dieux, et du divin généralement.



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La philosophie de la religion est l'étude rationnelle du sens et des justifications des propositions principales des religions, étude qui porte spécifiquement sur la nature et l'existence de Dieu, des dieux, et du divin généralement.

Questions principales

On peut distinguer deux questions principales :

La question : «Qu'est-ce que “ Dieu ” signifie ?»

A cette première question, il existe une réponse plus ou moins couramment admise actuellement. Pour les croyants, Dieu est l'entité suprême qui a donné son origine à ce monde et il serait l'Etre qui commande les forces maîtrisant l'équilibre de cet univers. Quant à ceux qui n'affirment pas aussi directement leur croyance ou leur incroyance, ils pourraient dire que Dieu est avant tout "espérance"; Dieu est aussi fréquemment invoqué pour répondre aux questions métaphysiques.

Ainsi, Dieu est "espérance" car il autorise la totalité des fidèles de mieux accepter la vie en la considérant comme étant un cadeau ou un don. Ceci rend les gens peut-être plus heureux, mais peut-être en particulier plus dociles et plus serviables envers l'ou les "societé (s) " dont ils font partie, il en est ainsi selon Marx. Il est alors fréquemment parlé de "l'aliénation par la religion" : "la religion c'est l'opium du peuple".

Il y a cependant une grande pluralité des opinions "philosophiques" ou "idéologiques" à propos de la religion. Durkheim, par exemple, ne voit dans la religion qu'un lien social qui permet d'unir les hommes. Sans ce lien social, la religion n'existerait pas. A cette option interprétative de Durkheim, on peut cependant objecter le problème de la foi personnelle. En effet, Durkheim, dans son appréhension presque exclusivement sociologique ne semble admettre aucune croyance d'origine individuelle dans sa conception de la religion.

Au contraire, Feuerbach voit en particulier dans la religion un certain stade du développement de "l'humanité générique" et non seulement une expression d'une société spécifique, développement anthropologique à l'apogée duquel se réaliserait pleinement l'universalité et la puissance de la philosophie et de la connaissance rationnelle et objective, au contraire de la croyance. La religion est alors conçue comme un arrêt du développement infantile d'une humanité, idée qui se retrouve aussi dans la conception plus "psychologique" de Freud, qui dit que la figure de Dieu n'est qu'une projection et une transposition collective de la figure du père présente et formatrice du psychisme de tout enfant.

On observe mais aussi Dieu est sujet à diverses interprétations de la part des philosophes et des théoriciens "fondateurs" des diverses sciences de l'homme.

Dieu est-il connaissable ?

La philosophie classique, depuis les présocratiques jusqu'aux disciples de Leibniz, s'est fréquemment définie comme la science de Dieu, ou la science de l'absolu, par conséquent comme théologie. On l'appelait aussi métaphysique, ou philosophie première. Elle était appelée ainsi parce qu'elle était reconnue comme la racine, la source ou le socle de l'ensemble des sciences.

Au XXIe siècle, il est complexe de comprendre cette prééminence de la métaphysique aux yeux de nombreux grands philosophes classiques, Platon, Aristote, les stoïciens, Descartes, Spinoza, Leibniz, Berkeley, Hegel. La plupart d'entre nous réagissent de la façon suivante : Comment pouvait-on croire qu'on puisse faire la science d'un être qui n'existe peut-être pas ? On connaît bien ce qu'on voit, on ne connaît pas Dieu simplement parce qu'on ne le voit pas. Ce principe, qui nous vient de Saint Thomas, n'était pas jugé convaincant par les défenseurs de la métaphysique. Leur point de vue était même précisément inverse. Les phénomènes, la matière en mouvement, tout ce qu'on voit, étaient reconnus comme des objets par nature peu connaissables, tout simplement parce qu'on les connaissait particulièrement mal, ou en tout cas pas autant qu'aujourd'hui. Par contre, Dieu, les Idées, les principes, étaient reconnus comme des objets privilégiés de science (être un objet de science et être un objet, cela n'a pas le même sens), comme s'ils étaient exactement les objets que notre raison nous destine à connaître. Aussi la métaphysique était reconnue comme une science bien plus certaine, nettement moins sujette au doute, que les sciences d'observation.

La suite de cet article ne peut pas présenter la totalité de la métaphysique classique telle qu'elle s'est développée pendant deux millénaires. Elle s'efforce uniquement de donner un bref éclairage sur le sens de cette science. Nous ne la comprenons plus parce que nous ne savons pas plus le sens que les vérités métaphysiques avaient pour ceux qui les défendaient.


Dieu et l'Univers

Dieu est absent, qu'on ne le voit jamais, il réagit d'une façon comparable à la suivante. Mais comme ils sont aveugles. Pourquoi n'ouvrent-ils pas les yeux ? La simple existence de la lumière manifeste clairement la présence de Dieu. À l'endroit où un athée ne voit qu'un désordre de particules en mouvement, le croyant voit le doigt de Dieu.

Comme il est peu satisfaisant de ne pas connaître la cause de quelque chose il est tentant de chercher une cause à l'existence de l'univers et en venir à la conclusion que cette cause ne peut-être que Dieu. Mais ça ne fait que repousser le problème, l'ensemble des questions qu'on se posait sur l'univers se pose alors sur Dieu...

Dieu et la science

Le propre des théories scientifiques est d'être prédictives et réfutables. Comme on ne peut pas prévoir le comportement de Dieu ni prouver son inexistence, Dieu et des doctrines comme le créationnisme ne sont pas du domaine de la science.

Victor Hugo rapporte une anecdote qu'il attribue à Arago.

Laplace publie en 1796 "L'exposition du dispositif du monde", ouvrage dans lequel il explique l'apparition du dispositif solaire.
Napoléon à Laplace :
- Votre travail est excellent mais il n'y a pas de trace de Dieu dans votre ouvrage.
- Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.

Dieu et l'humain

Toutes les vérités théologiques ont un sens psychologique. Deux exemples pour illustrer cela.

Selon Comte, il existe une religion de l'Humanité où Dieu est dépassé : c'est le positivisme. Selon d'autres, Dieu ne se préoccuperait pas des humains.

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