Arguments sur l'existence de Dieu
Il existe de nombreux arguments pour ou contre l'existence de Dieu, des dieux ou du divin.
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Il existe de nombreux arguments pour ou contre l'existence de Dieu, des dieux ou du divin.
L'objet de cet article est l'exposition d'arguments en faveur et en défaveur de l'existence ou de la non-existence de Dieu.
Arguments pour l'existence de Dieu
Tous ces arguments ne sont pas aussi reçus par l'ensemble des théologiens ou par l'ensemble des philosophes.
- L'argument du consensus universel : c'est un argument proposé par Cicéron (De natura deorum), suivant lequel la croyance universelle des peuples en quelque chose de divin est une preuve suffisante pour établir son existence. Dans ce cas, la minorité des non-croyants serait en leur défaveur[1], [2].
- L'argument de la foi dans les religions (surtout l'argument chrétien de la vie du Christ et de sa présence réelle dans l'Eucharistie, mais aussi l'argument cosmologique de la Kalâm dans l'Islam, basé sur le principe de la cause première[3]).
- L'argument ontologique : cet argument a été proposé par Anselme de Cantorbéry, dans son Proslogion. Son argument est que Dieu est l'être tel que rien ne se peut penser de plus grand, et cela tant dans l'intellect que dans la réalité. Ainsi, selon lui, pensant à l'être le plus grand, nous ne pouvons penser réellement que Dieu n'est pas : la pensée de Dieu implique son existence[4], [5].
- Argument de la causalité : c'est l'argument essentiel selon Allan Kardec[6], [7] et Thomas d'Aquin[8] qui reprend en partie Aristote[9].
- La version cartésienne de l'argument ontologique : par définition, ou par essence, Dieu est parfait ; or la perfection implique, entre autres chose, l'existence, comme attribut, ou qualité, l'être parfait les possédant toutes, par définition ; donc Dieu existe[10].
- L'«argument téléologique» : il joue un rôle essentiel dans les théories du dessein intelligent défendues par les créationnistes. Il consiste à inférer, de la présence de certains phénomènes manifestement finalisés dans la nature (l'adaptation, la croissance, l'organisation du vivant) à l'existence d'un principe intelligent, ordonnateur du monde[11]. Cet argument est proche, sinon semblable, à la «preuve physico-théologique» de l'existence de Dieu, qui infère celle-ci de la perfection supposée de la nature, preuve critiquée surtout par Hume dans les Dialogues sur la religion naturelle [12].
- L'argument moral consiste à dire que la morale ne peut exister sans Dieu, puisque c'est lui qui décide ce qui est bien et ce qui est mal, et qu'il est en conséquence le fondement ultime de la morale. Si on suppose que Dieu n'existe pas, on doit en conclure que l'existence est dénuée de valeur morale, et qu'il n'y a ni bien ni mal dans nos actions. Soutenir l'argument moral (voir, par exemple, Dostoievski), c'est dire que les athées doivent accepter que tout soit permis sous peine de se trouver en contradiction avec eux-mêmes, mais c'est aussi soutenir la thèse que les athées ont plus de propension aux crimes que les croyants. Ce dernier point a été énormément discuté de Descartes à D'Holbach.
- L'argument panthéiste, qui définit le divin comme le Tout[13]. Un des premiers à définir cet argument est Spinoza, quoique sans employer le mot de «panthéisme»[14].
- L'argument historique : soutenu dans les premières sociétés du Proche-Orient ancien. L'homme est trop anxieux pour avoir la possibilité de libérer lui-même un esprit assez créatif pour résoudre ses problèmes et être réellement responsable des premières inventions. D'autre part, il est trop égocentrique pour s'orienter de lui même vers une société organisée, sans qu'une force venue d'ailleurs la lui ait initialement imposée.
- L'argument de la limite de la connaissance humaine qui par corollaire établit un domaine au-delà de ces limites – par conséquent un domaine dans lequel on peut placer Dieu. Cette argument est proche de la notion de croyance proposée par Kant[15].
Probablement pourrait-on aussi mettre aux rang d'arguments des «preuves» moins formelles, comme les expériences personnelles (voir mysticisme), les révélations, les miracles, etc. (ce qu'on peut appeler les vérités révélés). Ces aspects de la philosophie de la religion ont en tout cas fait l'objet de nombreuses discussions.
- L'argument anthropologique pour l'existence de Dieu, présenté par le Dr Gregory A. Boyd[16]. Il y est établi que notre univers ne pourrait pas avoir créé des êtres personnels (c'est-à-dire aimants, rationnels, conscients, moraux, et motivés par un but) sans que notre environnement ne le soit aussi, parce que sinon il ne nous correspondrait pas, et ce serait comme si la nature accouchait d'un poisson tandis qu'elle ne contient pas d'eau.
- L'argument cosmologique de Claude Tresmontant, dans Comment se pose actuellement le problème de l'existence de Dieu : Le monde est trop complexe, trop précis et trop bien organisé pour être le fruit du hasard : les chances, qu'à partir de rien, on obtienne tout, sont infimes. Par conséquent seul un être supérieur peut être à l'origine du tout.
Arguments contre l'existence de dieu, Dieu ou des dieux
Arguments liés à l'existence d'un dieu, Dieu
- Argument de l'existence du mal : comment Dieu, être bon, aurait-il pu créer un monde dans lequel il y a du mal? Argument auquel se sont confrontés, entre autres, Leibniz et Saint Augustin, et qui est le cœur de toute théodicée.
- Argument de l'indigence de la création (rejoint le premier : comment Dieu, être parfait, aurait-il pu créer un monde imparfait)
- Argument de l'invention de l'idée de Dieu ou des dieux par les hommes (ou généalogie du divin)
Arguments déductifs
- Argument de l'univers incréé : la création de l'univers est impossible à cause de la nature du temps. Le temps cosmique étant une dimension de l'univers, la création de l'univers ne peut se faire qu'hors du temps cosmique, par conséquent dans un temps absolu et indépendant. L'idée de temps absolu est aberrante dans le cas où le monde est unique et en transformation, car le passé ne peut être qu'illimité (un monde doit son existence à l'existence d'un monde précédent). Or si le passé est illimité, le temps ne peut logiquement pas démarrer, car son point de départ serait une valeur extrême inaccessible. Les instances du monde ne peuvent être que simultanées, ce qui veut dire que passé, présent et futur existent définitivement dans un canevas d'événements localisables par quatre coordonnées spatiales, le temps n'étant qu'une illusion produite par des consciences. Si le monde est simultanéité et que le temps n'existe pas, l'univers n'a ni extériorité, ni antériorité. Il n'y a par conséquent pas de création.
- Argument de l'impossibilité d'une déduction métaphysique : l'existence d'un être ne peut lui être prédiquée autrement que par le biais de l'observation empirique. Or, le Dieu des métaphysiciens (Descartes, Spinoza, etc. ) n'est pas un être empirique. En conséquence, de l'idée d'un tel être, on ne peut rien déduire. Non seulement tout discours sur Dieu comme être est dénué de sens (ni vrai, ni faux), mais, ne pouvant rien non plus rien connaître des attributs de Dieu, nous ne savons pas réellement ce que nous disons en employant ce mot. L'intérêt de cet argument est qu'il supprime le débat concernant la possibilité de prouver l'existence ou l'inexistence de Dieu, puisque cela n'est pas démontrable, dans un sens ou dans l'autre.
Dans le même ordre d'idées, certains athées s'en tiennent à la phrase d'Euclide : "Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve". De même, certains sceptiques tournent en ridicule les religions révélées, qui affirment que Dieu existe quoiqu'il soit invisible, caché, hors de portée des sens et de la connaissance humaine. Cette dérision prend par exemple la forme du culte de la Licorne rose invisible, qui reprend les textes sacrés (ou du moins leur ton) en remplaçant le mot "Dieu" par "la Licorne rose invisible".
- Argument du caractère contradictoire des caractéristiques prêtées à Dieu [Qui ?], à la fois principalement tout-puissant et principalement éternel (or, s'il est tout puissant, il doit pouvoir se détruire lui-même, mais alors il peut par conséquent ne plus être, et n'est pas principalement éternel)
Arguments logiques
- Argument trivial : Dieu n'existe pas car il n'y a aucune preuve de son existence.
- Autre argument trivial : L'homme a crée le mythe des dieux, rien ne dit que ce soit le contraire.
- Argument de l'inutilité d'un dieu ou de dieux créateurs : pour la théologie naturelle, depuis au moins Anaxagore, il est légitime de passer de l'idée d'ordre dans la nature à l'idée d'un plan de la nature, constitué et conçu par une intelligence créatrice. Cet argument pose deux a priori :
- la matière ne produit pas spontanément de l'ordre ;
- la cause de l'ordre de la nature est intentionnelle[note 1].
- Utilisation de la théorie de Darwin pour prouver que la croyance en une divinité n'est qu'une conséquence de la sélection naturelle : Initialement l'appartenance à une communauté, car un groupe est plus fort que des individus isolés, mais aussi l'illusion de contrôle que procure la foi permettent de diminuer l'anxiété des individus[17]. *
- Argument de l'évolution : cet argument est dans la continuité de celui de l'inutilité d'un dieu, dans la mesure où il s'agit de montrer que la nature a une histoire et un ordre qui ne nécessitent pas un démiurge.
- Argument de la dimension de l'univers : la dimension de l'univers est telle (100 milliards de galaxies avec chacune en moyenne 100 milliards d'étoiles, un rythme de formation de planète dans l'univers atteignant 10 000 planètes constituées chaque seconde, et une expansion de l'univers dépassant la vitesse de la lumière) que l'existence d'un dieu unique attaché à une planète nommée Terre, perdue dans l'immensité de l'univers est inconcevable.
- Argument socio-politique : les religions ont été créées par des mouvements minoritaires et imposées ensuite par les pouvoirs politiques dominants à des fins de fédération des peuples. La foi accordée à l'existence de dieu est liée à la confiance envers les pouvoirs politiques ayant institué les religions correspondantes.
- Thèse de Ludwig Feuerbach : cette thèse part de l'évidence que Dieu est une création de l'esprit humain. Elle invalide par conséquent a priori la question de la démonstration de l'existence ou de l'inexistence de ce dernier, et se propose uniquement d'expliquer et de critiquer le besoin des communautés humaines à croire en l'existence d'un être transcendant. Selon Feuerbach, la singularité des qualités humaines manifestement exceptionnelles au regard du reste du monde connu - conscience, intelligence, créativité, liberté - conduit spontanément les groupes humains à attribuer celles-ci à une puissance supérieure qui en serait à l'origine : "L'être illimité ou divin est l'être spirituel de l'homme, projeté par l'homme en dehors de lui-même et contemplé comme un être indépendant. Dieu est esprit, cela, veut dire en vérité : l'esprit est Dieu. Tel est le sujet, tel est l'objet. "[18]. Il appelle ce transfert l'aliénation, dans le sens où les hommes attribueraient à un être extérieur et transcendant des qualités qui leur sont propres. Cette thèse a eu une influence importante sur la pensée de K. Marx, qui étend surtout dans l'ouvrage posthume Thèses sur Feuerbach[19] le concept d'alinéation propre au christianisme à la totalité des rapports sociaux de production, à travers le travail et la marchandise, en prolongeant et dépassant le matérialisme de Feuerbach par ce qui deviendra le matérialisme historique.
Arguments affectifs
- De nombreux dogmes affirment que Dieu est un père, il est alors amoral et cruel qu'un père se cache pour laisser ses enfants croire ou ne pas croire en lui, on considère que l'Homme est aidé par la connaissance, nous laisser dans une ignorance n'est pas bienveillant.
- Le caractère invisible de Dieu qui pose plusieurs problèmes, s'il existe et qu'il se cache étant à l'image de l'Homme c'est qu'il a honte.
- Autre argument affectif, le plus fréquemment retenu : Si Dieu existe, pourquoi laisse-t-il faire tant d'horreurs et d'injustices?
Arguments scientifiques
En guise de préambule, soulignons que la science et l'existence ou non de Dieu sont des choses indépendantes et non connectées. La science peut expliquer comment on croit. Elle peut étudier le phénomène de la croyance mais elle ne s'intéresse pas à l'existence de Dieu. Son existence et la preuve de son existence ou non ne sont pas du domaine de la biologie, elles sont des domaines de la philosophie et de la théologie. Cependant, la science montre que l'idée de Dieu est une émanation du cerveau humain, il n'a pas d'existence comme telle. Le cerveau humain est prédisposé à croire. Selon les neuroscientifiques, la croyance est apparue au cours de l'évolution pour permettre au genre homo de résoudre les problèmes psychiques qui sont apparus avec l'émergence de sa capacité cognitive.
La recherche en neurologie a démontré que la religiosité et la foi trouvent une explication physiologique au cœur même du cerveau. C'est la Théorie de l'esprit qui fait intervenir différentes parties du cerveau : le cortex préfrontal médian et orbito-frontal, les amygdales, la jonction temporo-pariétale et le pôle temporal.
Depuis la fin des années 90, de nombreuses recherches en neurobiologie vont dans le sens d'une origine biologique de la croyance. Les travaux de l'équipe de Jacqueline Borg de l'Université Karolinska de Stockholm ont démontré que la religiosité, c'est-à-dire la propension à voir le monde comme habité par le divin, dépendrait du taux de sérotonine, un neurotransmetteur déjà réputé pour être susceptible d'engendrer des états identiques à ceux produits par certains psychotropes : modifications de la vision sensorielle, hallucinations, sensation de fusion avec le monde. Soit les sensations que les mystiques éprouvent au cours de leurs états extatiques[20]. Pour tout autant, la sérotonine n'est pas une «molécule de la foi» : Si la croyance en Dieu peut être favorisée par l'action d'une molécule comme la sérotonine, elle ne peut en aucun cas se résumer à son action exclusive. D'autre part, une étude allemande de 2002 suggère que d'autres neurotransmetteurs, surtout les opioïdes (connus pour jouer un rôle important dans la sensation de douleur) pourraient être impliqués dans la cognition religieuse[21]. Ainsi le «spirituel» aurait une origine purement chimique, par conséquent matérialiste, l'esprit est ramené à la matière.
De fait, la structure du cerveau nous programmerait aussi à croire : c'est ce qu'a démontré en 2001 une expérience menée avec huit moines tibétains plongés dans un état de méditation débouchant sur une sensation de symbiose. On a remarqué que plus la méditation semblait profonde, et plus l'activité du cortex pariétal supérieur était ralentie. Or il se trouve que l'une des fonctions de cette zone cérébrale sert à distinguer son corps de l'environnement et de s'orienter dans l'espace. D'où l'émergence, chez les moines étudiés, d'altérations de la vision mais aussi de la sensation de fusionner avec l'Univers.
Ce ne serait pas l'unique zone du cerveau concernée. Les recherches du neurobiologiste américain Michæl Persinger suggèrent «que la stimulation électromagnétique des lobes temporaux, ces aires situées au niveau des tempes, déclencherait la sensation d'avoir à ses côtés une présence divine». Ces aires pourraient par conséquent être impliquées dans l'aptitude à ressentir une présence divine.
L'impression de sortir hors du corps est due à l'activation d'une zone particulièrement restreinte du cortex temporal, le gyrus angulaire. L'effet spectaculaire de l'impression de sortir du corps lors de l'activation du gyrus angulaire a été mise en évidence en 2002 par le neurologue suisse, Olaf Blanke[22].
La psychologie, pour sa part, a démontré que l'humain a une vision innée du monde qui fait la part entre le surnaturel et le réel. Si quoiqu'en contredisant notre entendement, les croyances religieuses provoquent une réaction émotionnelle forte qui, paradoxalement, nous conduirait tout naturellement à leur attribuer un «pouvoir explicatif supérieur». Le cerveau humain est pourvu d'un mécanisme biologique et psychologique inné qui le rend sensible à l'idée d'existences divines. L'acceptation du surnaturel est favorisée par l'ambiance émotionnelle et collective des rites (musique, gestuelle, prière) et par le sentiment de sacrifice et de soumission. Au bout du compte, l'émotion est plus forte, plus convaincante que la logique et la raison.
Notes
- ↑ Ces deux a priori ont été critiqués par Hume dans ses Dialogues sur la religion naturelle : il montre en effet, en s'appuyant principalement sur notre ignorance, qu'il peut y avoir une genèse de l'ordre sans intention démiurgique : 1. Dans un premier temps, nous passons inreconnument de notre ignorance des causes réelles à la certitude d'un dessein divin ; cette dernière certitude reflète par conséquent en particulier le fait que nous n'avons pas d'autres hypothèses plausibles à dispositions ; 2. ensuite, nous ne connaissons pas suffisament bien la matière pour décider a priori qu'elle ne contient aucun principe d'ordre.
Références
- ↑ Cicéron, De natura deorum, Livre 1, partie XVII, [44]
- ↑ Albert, Paul, Histoire de la littérature romaine. Tome premier, C. Delagrave, 1871 (chapitre 6, note 43)
- ↑ "How to Know God Exists - The Kalam Cosmological Argument", Come Reason Ministries, 2001
- ↑ Anselme de Canterbury, Proslogion, XIe siècle, chapitres 2 et suivants
- ↑ Émile Bréhier, Histoire de la philosophie, 1926-1932, p. 507
- ↑ Allan Kardec, Le Livre des esprits, Livre premier, Les Causes premières, Chapitre premier, Preuve de l'existence de Dieu
- ↑ Jacques Peccatte, Allan Kardec et l'apparition du spiritisme, Le Journal spirite n° 48, Définition des concepts
- ↑ Thomas d'Aquin, Somme Théologique, 1266-1273, 1re partie, question 2, article 3 : «Dieu existe-t-il ?»
- ↑ Aristote, Métaphysique, Livre IV, chapitre 7, traduit par J. Barthélemy-Saint-Hilaire
- ↑ Méditations Métaphysiques, René Descartes, Méditation cinquième : De l'essence des choses matérielles ; et , derechef de Dieu, qu'il existe
- ↑ Jean-Nicolas Tournier, Le vivant décodé : quelle nouvelle définition donner à la vie ?, 2005, page 111-112
- ↑ Antoine Grandjean, La patience des concepts, La vie des idées, 28 octobre 2009
- ↑ Panthéisme, Idées et Méthodes, cosmovisions. com
- ↑ Spinoza, L'Éthique, Partie 1 De Dieu, proposition 11, 1677
- ↑ Kant, Emmanuel Kant et le concept de Dieu, par Mathieu Horeau, Phisolophie Mag N° 5, philomag. com
- ↑ dans son ouvrage épistolaire "Letters from a Skeptic" (correspondance n°8) Philosophy for Christians, anyone? Correspondence #8 : Why believe in God in the first place?
- ↑ Science & Vie - N°1055 - août 2005 Pourquoi Dieu ne disparaîtra jamais
- ↑ L'Essence du christianisme (das Wesen des Christenthums), Leipzig 1841
- ↑ «Thèses sur Feuerbach», Karl Marx, dans Œuvres, Karl Marx, Maximilien Rubel, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1982 (ISBN 978-2070109913), vol. III (Philosophie), p. 1033
- ↑ Jacqueline Borg, Andrée Bengt, Henrik Soderstrom and Lars Farde, «The serotonin system and spiritual experiences.», Am J Psychiatry. 2003 Nov;160 (11) :1965-9., PMID : 14512668
- ↑ Roth BL, Baner K, Westkæmper R, Siebert D, Rice KC, Steinberg S, Ernsberger P, Rothman RB : Salvinorin A : a potent naturally occurring nonnitrogenous kappa opioid selective agonist. Proc Natl Acad Sci USA 2002; 99 :11934–11939
- ↑ Blanke O, Landis T, Spinelli L, Seeck M., Out-of-body experience and autoscopy of neurological origin, Brain. 2004 Feb;127 (Pt 2) :243-58. Epub 2003 Dec 8. Erratum in : Brain. 2004 Mar;127 (Pt 3) :719. PMID : 14662516
Bibliographie
Ouvrages de philosophe :
- René Descartes, Méditations métaphysiques (lire)
- Kant, Critique de la raison pure, surtout dialectique transcendantale.
- Thomas d'Aquin, Somme théologique, Ière partie, question 2, article 3
Ouvrages généraux :
- Emanuela Scribano, Histoire de la preuve ontologique de Descartes à Kant, Seuil, 2002, 351 p. (ISBN 2020417383)
- Bernard Sève, La question philosophique de l'existence de Dieu, PUF.
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