Fête païenne
Une fête païenne est une fête liée à une célébration spécifique d'un calendrier de tradition païenne, même purement oral, qui peut être lié à un dieu, par exemple tutélaire ou conçu pour marquer un événement naturel saisonnier, météorologique ou astronomique spécifique.
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- ... Légèrement plus tard, aux environs du IIIe siècle, apparut la fête du ... 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d'hiver.... une bonne chose car la fête païenne est plus universelle que le Noël... (source : agoravox)
- Cette fête païenne est rentrée dans l'Eglise en l'an 230, ... Le grand cycle des fêtes du solstice d'hiver s'ouvre le 1er novembre (Toussaint) pour... La fête de l'Annonciation du 25 mars se célèbre dans le culte catholique romain en ... (source : secretebase.free)
Une fête païenne est une fête liée à une célébration spécifique d'un calendrier de tradition païenne, même purement oral, qui peut être lié à un dieu, par exemple tutélaire ou conçu pour marquer un événement naturel saisonnier, météorologique ou astronomique spécifique.
Fêtes des cycles naturels
Certaines fêtes sont liées à la fin des grands travaux de récolte, et permettent de célébrer dans l'opulence les greniers à nouveau remplis. Il peut s'agir d'accueillir aussi la lumière renaissante (Imbolc le 2 février) ou célébrer la fertilité (Beltaine 1er mai).
Célébration de l'Equinoxe de printemps
Différentes survivances des célébration de l'Equinoxe de printemps, autour du 21 mars, ont existé ou subsistent aujourd'hui. Feux de joie ou noyade de lumière de cette époque, dont les usages s'en manifestent sous des formes particulièrement variées mais précèdent de la même pensée initiale : la libération de l'obscurité hivernale[1] par exemple en mettant en scène des moyens d'éclairage artificiel (bougie, lampe à huile ou lanterne symbolisées) dont on se débarasse par noyade. On trouve aussi des usages liés à un gâteau qu'on offre à une divinité et toujours à un mannequin de paille qu'on brûle ou précipite à l'eau pour "détruire l'hiver".
En France
A Aubusson (Creuse) , les ouvriers tapissiers jetaient les "veillées à l'eau" en faisant flotter au fil de l'eau un petit bateau ou une planche garnie de chandelles allumées. Une fois les lumières disparues à l'horizon, les veillées étaient reconnues comme terminées et l'assemblée fêtait cet évênement par de copieuses libations. Cette coutume persista jusqu'en 1914. En Moselle, à Metz et dans les environs, les enfants font flotter des coquilles de noix garnies de mèches imprégnées d'huile et allumées, en les accompagnant de l'air du "Il était un petit navire". Dans les Ardennes, c'est un sabot chaussé d'une chandelle qu'on sert à désigner par l'expression "mettre à l'eau le piton" ou "noyer le couperon", le couperon étant la lanterne à huile des soirs d'hiver. A Gerardmer ainsi qu'à Fraize dans les Vosges, le 11 mars au soir, on sculptait dans une grosse rave une tête de mort qu'on illuminait intérieurement et , le jour précédant l'ultime veillée de la saison, on l'installait sur une fontaine où les jeunes gens s'escrimaient à la faire choir avant d'avoir reçu le seau d'eau que des gardiens invisibles et positionnés à l'affût, réservaient aux joueurs maladroits[2].
En Suisse
A Islikon, village de la commune suisse de Gachnang (Thurgovie) perdure la tradition au dimanche de Lætare, de la construction en bois léger et en papier d'une petite tour coloriée assise sur un radeau de planches, comportant des transparents portant les symboles des astres, des chandelles allumées et une inscription "Fort mit licht" ("pars lumière!"). Le tout est posé sur l'eau et le courant entraîne les radeaux alors que l'assistance chante en cœur : "Le ruisseau brûle/C'en est d'Islikon qui l'ont allumé/C'en est de Chefikon qui l'éteindront/Avec leur cent mille grenouilles"[3] [4] [5].
Usages apparentés à Liberalia
Dans la Rome antique on fêtait le 17 mars Liberalia, les Libérales et qui s'apparentent aux usages qu'on retrouve aujourd'hui en Pologne, en Roumanie, en Yougoslavie et en Ukraine. Ainsi on jette ou jetait un gâteau au miel dans le foyer d'un autel consacré à Bacchus ou son équivalent, avec une liqueur, pour obtenir la fertilité de la vigne et du blé, puisque le gâteau était composé de miel, de farine et d'huile[6].
Autres fêtes d'équinoxe du printemps
- Schieweschlawe (Alsace, Allemagne, Suisse)
- Ostara
Célébration du Solstice d'été
Le solstice d'été marque la nouvelle année dans l'Égypte antique. À Stonehenge, des milliers de personnes se réunissent pour célébrer le passage à l'été.
Célébration de l'Equinoxe d'automne
Célébration du Solstice d'hiver
Le solstice d'hiver est aussi associé à un jour férié dans plusieurs cultures : les Saturnales romaines, la fête germano-scandinave de Jul, Kwanzaa pour certains afro-américains, Sol invictus, Noël.
Dans le néopaganisme, les célébrations des solstices correspondent à des fêtes religieuses importantes dans les mouvements druidiques et wiccans[7].
Dans les cultures tempérées, les solstices — comme les équinoxes — sont fréquemment utilisés pour définir les saisons : ils peuvent servir à délimiter le début de l'été et de l'hiver, ou bien à marquer le milieu de ces deux saisons.
En langue provençale, Noël se dit; nouvéou, qui veux aussi dire nouveau.
Fête religieuse celtique
Fêtes religieuses romaines
Fête hindoue
Notes et références
- ↑ Revue Terre et Peuple, N° 3, Printemps 2000, p. 12, Les feux de l'équinoxe
- ↑ Revue Terre et Peuple, N° 3, Printemps 2000, p. 12, Les feux de l'équinoxe
- ↑ "Fürio, de Bach brännt. /Isliker händ ihn azünd. /Kefiker chömmet go lösche/mit hunderttuusig Frösche"
- ↑ http ://www. islikon. ch/lætare. htm
- ↑ Revue Terre et Peuple, N° 3, Printemps 2000, p. 12, Les feux de l'équinoxe
- ↑ Revue Terre et Peuple, N° 3, Printemps 2000, p. 12, Les feux de l'équinoxe
- ↑ Article de la Presse canadienne
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Vial, Fêtes païennes des quatre saisons, Les éditions de la forêt.
- Pierre Vial et Jean Mabire, Les Solstices. Histoire et Actualité, (GRECE, 1975 ; réédition : Le Flambeau, 1991 ; Lore, 2007).
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