Horus - Centre international de parapsychologie et de recherche scientifique du Nouvel Âge

Le Centre international de parapsychologie et de recherche scientifique du Nouvel Âge, plus connu sous le nom Horus, est un nouveau mouvement religieux français de type New Age, actuellement dissout.



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Le Centre international de parapsychologie et de recherche scientifique du Nouvel Âge, plus connu sous le nom Horus, est un nouveau mouvement religieux français de type New Age, actuellement dissout.

À partir de la moitié des années 90, ce groupe a fréquemment été évoqué par les médias qui, se faisant l'écho de la Commission parlementaire sur les sectes en France, l'ont présenté comme une secte.

Présentation et doctrine

Il a été créé en 1989 par Marie-Thérèse Castano nommée Maïté (née en 1945, ancien agent immobilier, d'origine basque), à La Coucourde, dans la Drôme. Il se donne comme but la «recherche scientifique en parapsychologie mais aussi la connaissance et la recherche des lois de la nature». [1]

Cette communauté agraire biologique a été baptisée communauté Horus, par référence au dieu-faucon solaire Horus (symbole du mythe de la royauté égyptienne), sous le haut patronage duquel elle est positionnée.

Elle se compose d'une ferme écologique de 35 hectares acquiss en 1992, et regroupe à peu près une centaine de membres, en particulier des femmes, et quinze enfants. Les membres vivent en autarcie, produisant eux-mêmes fruits et légumes et élevant du bétail.

La doctrine du groupe est de type new age ; elle met surtout l'accent sur l'écologie, la captation de l'énergie cosmique pour les soins médicaux, la méditation, l'astrologie, la télépathie, les courants telluriques. Maïté pense être la réincarnation d'une prêtresse égyptienne.

Selon le groupe, il serait envisageable d'obtenir des fruits et des légumes géants sans engrais grâce à des " ondes de formes ". Prônant un retour à la nature, leurs maisons sont réglées sur l'heure solaire et dépourvues de chauffage central.

Les vaccins, les aliments industriels et la pornographie sont proscrits.

Controverses et polémique

Types d'accusations

Le groupe est listé comme secte dans le rapport parlementaire de décembre 1995, suite à la visite d'Alain Gest, président de la commission parlementaire, dans la communauté. Le groupe figure dans les mouvements ayant de 50 à 500 adeptes.

Parmi les reproches qui lui sont fait, on trouve surtout :

Réponses du groupe

Pour sa défense, Maïté affirme ne pas pratiquer du tout la médecine et ne pas avoir créé d'école (elle a répété cela lors de ses procès). Elle déclare aussi qu'Alain Gest, venu à Horus en compagnie du maire local, a refusé d'entendre la version des faits du groupe, et «a agi comme un huissier, il est venu [leur] aviser qu'[ils étaient] une secte dangereuse».

Les membres estiment être victimes de conspiration dans l'objectif de divulguer leurs découvertes scientifiques au niveau de l'agriculture, ce qui justifierait leur sentiment de persécution. Il disent d'autre part subir des discriminations du fait de leur appartenance à la communauté (enfants raillés à l'école, rumeurs malveillantes, incendie, assassinats d'animaux, ... ).

Une image particulièrement défavorable de la communauté, présentée comme une secte dangereuse, a été donnée dans un reportage d'Envoyé spécial (réalisé le 9 décembre 1995 et diffusé sur France 2 le 4 janvier 1996). Les membres d'Horus rétorquent que le journaliste qui a réalisé le reportage et qui a est membre du groupe pendant deux ans, a retourné sa veste en négociant au prix fort son enquête (600 000 F) car il avait des problèmes fiscaux importants.

Suite à sa mise en examen, Maïté a annoncé, en avril 1997, la dissolution du groupe.

Actions judiciaires

En 1991, Maïté a été condamnée à la fermeture de son école (elle affirme qu'il n'y a jamais eu d'école) et 10 000 francs d'amende, par le Tribunal de Grande Instance de Valence.

Craignant qu'il se livre au prosélytisme, le Ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie a révoqué, en 1996, un enseignant membre du groupe. Cependant, le Tribunal administratif de Grenoble, a reconnu, dans son arrêt du 18 décembre 1998, que la communauté Horus ne fait pas de prosélytisme, et a par conséquent réhabilité cet enseignant.

Une quinzaine d'enfants de membres de la communauté ont fait l'objet d'une surveillance ordonnée par le juge des enfants de Valence pendant plusieurs mois, suite à des plaintes de l'Éducation nationale au motif d'insuffisances éducatives enregistrées par le parquet de Valence.

Le 20 juin 1997, Maïté est mise en examen et écrouée (59 jours de détention préventive) pour non-assistance à personnes en danger, complicité de faux en écriture, et exercice illégal de la médecine, suite à deux décès au sein de sa communauté (une tante de 81 ans du diabète en juillet 1994, et sa nièce de 55 ans en janvier 1995 après un malaise cardiaque), les deux cadavres ayant été ensuite transportés en voiture vers leurs villages respectifs, où les décès avaient été faussement déclarés, puis les corps incinérés.

Le 12 avril 1998, le Dr Juliette Boillon, une adepte médecin, est radié de l'Ordre des médecins pour avoir établi un faux certificat de vaccination, mettant ainsi en péril la santé d'un enfant de 5 ans. Deux mois plus tôt, les parents de ce dernier avaient été mis en examen pour «soustraction aux obligations légales ayant compromis la santé d'un mineur», et le médecin pour «faux et usage de faux».

Finalement, le 7 juillet 1999, la Cour d'Appel de Grenoble, confirmant le jugement du Tribunal correctionnel de Valence du 30 mars 1999, condamne :

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes (sources de l'article)

Référence

  1. Motif de l'arrêt n° 788, du 7 juillet 1999, Cour d'appel de Grenoble

Recherche sur Amazone (livres) :




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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/04/2010.
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