Culte des ancêtres

Le culte des ancêtres est une pratique commune à l'ensemble des religions sans implication de dieux. Abandonné sous sa forme primitive dans de nombreux lieux, ce type de culte subsiste à Madagascar, au Viêt Nam, en Corée du Sud, au Mexique,...



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Le culte des ancêtres est une pratique commune à l'ensemble des religions sans implication de dieux. Abandonné sous sa forme primitive dans de nombreux lieux, ce type de culte subsiste à Madagascar, au Viêt Nam, en Corée du Sud, au Mexique, ou en Europe à travers un syncrétisme avec le christianisme. Les religions orientales ont intégré depuis l'origine le culte des ancêtres. L'islam, lui ne le reconnaît pas.

Le culte des ancêtres dans le monde

En Asie

En Chine

Le culte des ancêtres joue, depuis les temps les plus anciens, un rôle capital dans la pensée et dans les pratiques religieuses de la civilisation chinoise. La religion populaire a toujours continué même en cohabitant avec des clergés taoïste, bouddhiste, islamique, catholique ou marxiste. De par sa proximité avec la pensée confucéenne qui insiste sur la piété des fils envers leurs pères, le culte des ancêtres est une pratique immémoriale en Chine. Ce culte est supposé entretenir les liens de communication entre les vivants et les morts. L'ancêtre se voit offrir des sacrifices de nourriture au moment des fêtes (comme la fête des morts) quelquefois de l'anniversaire du défunt ou de l'ancêtre légendaire d'une famille (habituel dans l'aristocratie) et offrir des bouchées avant les repas.

La tablette funéraire de l'ancêtre se trouve habituellement dans une salle prévue à cet effet au sein de la maison, alors que le temple ancestral est localisé au Sud du côté est de la cour. Il est de coutume de brûler de l'encens et du papier-monnaie. Des visites à la tombe ancestrale font aussi partie du culte, en particulier pour le nettoyage au moment du Qingmingjie.

Selon la tradition, seul le roi pouvait sacrifier à ses ancêtres jusqu'à la 7e génération, les princes jusqu'à la 5e, les grands officiers la 3e et les gens ordinaires n'avaient qu'un seul ancêtre. Quant'à l'Empereur, se faisant appeler Fils du Ciel, il se devait de sacrifier au Ciel ainsi qu'à la Terre, ses "parents" (jusqu'à ce qu'une impératrice réclame de sacrifier à la Terre).

Austronésien

Le culte des ancêtres est aussi présent chez les peuples de langue austronésienne (Océanie, Madagascar). Ainsi la littérature orale polynésienne parle d'ancêtres divinisés auxquels on rendait un culte (voir maræ). Les Moaï de l'île de Pâques ont été interprétés par les archéologues dans ce sens.

En Afrique

Le "culte des ancêtres", dans la religion africaine, représente certes une composante importante, mais ne forme pas la majeure partie de la pratique, contrairement a ce qu'il en est le plus souvent conclut. Pour énormément, le terme "culte des ancêtres" et inappropriée, dans le cas de la spiritualité africaine. Les ancetres sanctifiés, ayant respecter les préceptes Divin, sont honoré par des prières et des offrandes d'hommages, pour pouvoir bénéficier de leurs bienveillances. Ceux-ci, sont perçu comme pouvant intercéder, entre Dieu et les hommes. La bienveillance, pour les ancetres sanctifiés, sont admis comme nécessaires, pour soi meme bénéficier de bonne retombé dans la vie. La dévotion du aux ancetres, s'inscrit par conséquent, dans une volonté d'harmonie entre l'au-delà et le monde physique des hommes. Si cette harmonie n'est pas respecté, il se créer un déséquilibre, qui peut être néfastes, pour l'homme comme pour le reste de la création. C'est dans ce même souci, que le totémisme de la tradition spirituelle africaine existe, mais ici entre les hommes et les autres éléments de la création, animal, végétal, le plus fréquemment.

Europe

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