Onction des malades

L'onction des malades est un sacrement des Églises catholique romaine, orthodoxes de tout genre, et anglicanes par lequel celui qui souffre est confié à la compassion du Christ.



Catégories :

Christianisme - Religion monothéiste - Religion - Culte et liturgie - Sacrement

Recherche sur Google Images :


Source image : paroisse.nddupre.fr
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Le sacrement de l'onction des malades est conçu pour réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie ou la vieillesse. La célébration de c e sacrement... (source : croire)
  • Tous les Sacrements sont une conséquence explicite de la passion et de la mort du Christ, c'est pourquoi l'Onction des malades doit être aussi vue sous... (source : madredelleucaristia)
  • Le sacrement des malades, transmis par les Apôtres dans l'Église, réalise cette présence et cette action du Christ. Par l'imposition des mains et l'onction... (source : immaculee-conception)
Extrême-onction
Peinture de l'école flamande (v. 1600).

L'onction des malades est un sacrement des Églises catholique romaine, orthodoxes de tout genre, et anglicanes par lequel celui qui souffre est confié à la compassion du Christ (quelquefois dit Christ médecin). L'onction est faite avec une huile bénite.

Plusieurs églises évangéliques pratiquent aussi l'onction d'huile pour les malades, mais ne la considèrent pas comme un sacrement.

L'onction des malades est une ordonnance de la prêtrise dans l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

Fondement biblique

Le principal fondement scripturaire de cette pratique sacramentelle se trouve dans l'épitre de Jacques (au chapitre 5, versets 14 et 15)  : «Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il nomme les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné». Il est bien clair que cette prescription de l'apôtre Jacques se situe dans le prolongement de l'action de Jésus lui-même, Jésus dont les évangélistes nous ont rapporté avec insistance les guérisons. A titre d'exemple, dans l'Évangile selon Marc (Marc 6, 13)  : «Ils chassaient énormément de démons, et ils oignaient d'huile énormément de malades et les guérissaient.»

Dans l'Église catholique

A partir du XIIe siècle, cette onction a pris la forme du dernier sacrement des mourants (et non seulement des malades). Elle a alors pris le nom d'extrême-onction. Elle était reconnue comme un sacrement à caractère unique. Après le concile Vatican II (n°74-75 de la Constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie), la Constitution apostolique Sacram unctionem infirmorum, du 30 novembre 1972, a établi le rite de l'onction par l'huile tandis que le prêtre prononce une seule fois : «Per istam sanctam unctionem et suam piissimam misericordiam adiuvet te Dominus gratia Spiritus Sancti, ut a peccatis liberatum te salvet atque propitius allevet. («Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève»)». On parle aussi de sacrement des malades.

L'onction n'est par conséquent plus le sacrement des malades en danger de mort mais une prière pour le rétablissement des malades graves, avec l'aide du prêtre et des proches du malade. L'onction des malades peut naturellement être répétée (tandis que l'extrême-onction était reconnue comme un sacrement unique — comme le mariage - quoiqu'il pouvait être répété dans le cas où la personne, guérie, se trouvait de nouveau en danger de mort du fait d'une autre maladie ou accident).

Néanmoins, pour accompagner les malades en fin de vie, l'onction peut être accompagnée d'une Eucharistie qui prend alors le nom de Viaticum (ou viatique).

Dans les Églises protestantes

Les Églises protestantes n'ont pas toutes la même position concernant la prière pour les malades. En 1545, Martin Luther fournissait un ordre de culte pour l'onction des malades. Au XXIè siècle, l'onction des malades est pratiquée à la demande du malade dans les Églises anglicanes, Évangéliques et charismatiques. Ce sont les responsables de la communauté (appelés quelquefois les anciens) qui prient et appliquent l'huile sur le front du malade selon ce qui est écrit dans l'épître de Jacques citée plus haut.

Bibliographie

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Onction_des_malades.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/04/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu